ALTER EGO
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DANS QUELLES MESURES L’ARTIFICIEL ET LE NATUREL PEUVENT-ILS INDUIRE DE NOUVEAUX RAPPORTS SENSIBLES ENTRE HOMME ET OBJET ?
Ce projet constitue mon projet de fin d’étude. Il s’inscrit dans le prolongement de deux précédents tomes portant sur la recherche et l’expérimentation. L’objectif de ce projet est de proposer un nouvel usage plus sensible d’un objet du quotidien par la mise en abîme de la relation tendue entre notion de naturel et artificiel. Celle-ci ce traduisant notamment en un processus de mutation d’un objet standardisé. Le projet proposé est ainsi porteur de valeurs contemporaines, mais aussi prospectives et artistiques. L’utilisateur, en détruisant, grâce à un outil, les surfaces réfléchissantes, brise le reflet représentant l’image standardisée des objets artificiels tout en générant un processus de singularisation de l’objet. La fonction de jardinière de l’objet n’apparaît qu’à la suite de cette action. Ce sont chaque fissure, et le développement de végétaux avec le temps, qui font de ce nouvel objet un élément singulier. D’une personne à l’autre, étant parti d’un élément identique, le résultat sera différent. La notion de naturel, plus profonde que l’élément végétal lui-même, est présente au travers du processus de singularisation de l’objet. A la manière de tout élément créé par la nature, chaque détail fait sa différence, créant ainsi de la diversité.